Mon ami...
....Le silence,
Dans le silence, la place faite aux rêves est sans limites...
Le silence est parfois fertile comme le terreau inespéré de l'imagination. Les pensées s'évadent pour mieux prendre corps dans un coin de l'espace imaginé par notre conscience.
Qu'est ce que le silence peut être doux lorsque ses notes sont teintées de lumière, d'or et d'espoir....L'espoir s'accroche à l'or, la lumière pénètre l'espoir...La symphonie des rêves peut alors danser près de mon âme tremblante de te sentir si près....
Le silence est à présent brisé à la force de ma seule imagination qui décide en cet instant de se laisser saisir par la sérénade d'une bête errante. Ce n'est pas le chant du rossignol, non, ce sont des cris qui me pénètrent, comme une souffrance exprimée par la seule monotonie d'un "Haaa" qui s'éternise....qui résonne...
La souffrance m'entoure et dans mon silence trop doré, je le distingue pourtant...Je comprends alors que le silence se laisse approprié par nos sens et notre conscience. Bien loin du vacarme de la vie, il est des silences qui respirent la mort, l'amour, l'envie, tout simplement la vie.
Je t'ai tellement maudit Silence au point de te masquer derrière des mélodies, des mots...des sons sortis de nulle part...Aujourd'hui je te tiens la main presque souriante que d'avoir la chance de te serrer contre moi, pour mieux m'évader....Sans ton aide, je ne pourrais pas songer, pas réfléchir....pas espérer...
C'est étrange comme les ennemis deviennent parfois des amis, comme des silences peuvent vous faire pleurer, rire, croire....Tout semble tenir à si peu de mots...si peu de cris qui brisent ce même silence...
Babiche