Aurore des merveilles
Lorsque le vent épouse doucement votre chevelure et qu'au détour d'une furtive pensée, vous vous surprenez à sourire seul(e), des mots déjà révolus. Le soleil est absent, peu importe, capricieuse étoile qui illumine trop les rêves, son défaut ne m'atteint pas. Non, je suis bien, je pourrais m'allonger dans l'herbe humide de rosée, comme quand j'étais enfant. Je pourrais rire de tout ou presque, car je pense pas que l'on puisse rire profondément de ses souffrances, passées ou présentes. C'est ça aussi la liberté, être simplement l'esclave des éléments, poussé(ée) par le vent, illuminé(ée) par le soleil, épousé(ée) par les larmes du ciel... Etre le Vide au milieu de l'Univers, le Néant au milieu de l'immensité et pourtant, sentir plus que jamais le chant de la vie qui coule en votre être....
Babiche